Grâce à un film: 94 employés de cliniques d’avortements quittent leur job
Grand succès pro-vie – malgré la censure
«Ce qu’elle vit changea tout» – l’affiche du film.
Abby soulagée (au centre): une scène du film.
Cela va de la directrice d’une clinique d’avortements jusqu’à l’une des figures de proue mondiales du mouvement pro-vie: cet étonnant changement dans la vie d’Abby Johnson a fait l’objet d’un film. Depuis le 29 mars 2019, il est projeté dans les salles américaines. Au préalable, il se heurta à des résistances. Mais maintenant, c’est un grand succès.
Le 26 septembre 2009, Abby Johnson voit pour la première fois, à l’échographie, ce qui se passe pour un enfant lors de l’avortement. À partir de ce choc, elle devient une défenseuse intrépide des droits à la vie des enfants à naître; c’est ce que raconte «Unplanned», ce nouveau film fondé sur les faits réels.
INTERDIT AUX MINEURS?
En tant que «film antiavortement», «Unplanned» dut trouver une forte opposition. La commission de classification cinématographique l’a placé dans la deuxième catégorie la plus extrême à cause de quelques «images sanglantes». Cela signifie que les adolescents de moins de 17 ans ne peuvent le voir qu’accompagnés d’un parent ou d’un autre adulte! C’est en fait incroyable, alors que dans maints états US, les adolescents peuvent avorter librement et sans aucunement recourir à leurs parents.
Durant un temps, Google et Twitter empêchèrent arbitrairement la publicité de ce film sur Internet. La plupart des chaînes télévisées refusèrent également toute diffusion de publicité pour ce film. On ne peut s’empêcher en l’occurrence d’évoquer une censure!
LE QUATRIEME MEILLEUR FILM
Mais le bouche à oreille rendit pourtant possible la sensation: le budget du film s’élevait à 6 millions de dollars. Le week-end de démarrage rapporta déjà plus de 6,3 millions de dollars! Ainsi, le dernier week-end de mars, «Unplanned» fut le quatrième meilleur film dans les salles US. Au moment de la publication de cet article sur mamma.ch, les recettes pour ce film s’élevaient à un total de plus de 18 millions de dollars!
Et ce n’est pas tout. Le film relatant la conversion d’Abby Johnson amène effectivement nombre d’employés de cliniques d’avortement à penser autrement. Les dix premiers jours après le démarrage de ce film, 94 de ces personnes s’adressèrent à une organisation prête à les soutenir dans leur projet de quitter leur emploi. Et finalement, ce film suscita étonnamment beaucoup de nouvelles demandes en vue d’un arrêt de la pilule abortive «RU-486»! C’est ce que fit savoir le centre de contact du réseau APR de Prof. Dr. George Delgado (cf. ici sur mamma.ch).